MARCHE FEDERALE DE 42 KM A IZEL

Publié le par SPOK

 

Samedi 0735 Heures, après plus d'une heure quart de route, nous arrivons à la salle de IZEL.

Cette nuit, il a gelé, la route empruntée pour arriver dans le village était verglassée...  Mais un soleil radieux nous invite à la découverte de cette région...

Izel est un Joli village caractéristique de type lorrain, possède un hôtel-restaurant, une maison d’hôtes, des meublés de tourisme, une galerie d’art et un athénée royal.

 

 

A voir, la vénérable église de 1722, entourée de son vieux cimetière.

 

 

Des carrières locales, on extrait les fameuses pierres de grès jaune qui servent à la construction.

 

 

En bordure de la chaussée romaine Reims-Trèves qui traversait la région, se dressait à cette époque la tour Brunehaut.

 

 

A cet endroit, furent retrouvées les fondations, en moellons de cron équarris, d’un petit temple gallo-romain.

 

 

En 1948, la création de l'Institut d'Izel va modifier le paysage et le fonctionnement du village d'Izel.

 

 

Le porche de l'établissement remonte à l'époque de la famille des "du Mont" originaire d'Espagne.

 

 

Le portique  est daté de 1675, et contient les armoiries de cette famille soit trois merlettes sans pied ni bec.

 

 

Vous pouvez également consulter le site internet du Village de MOYEN

 

 

En amont de la station de pompage de Lamouline, on peut voir une curiosité géologique : un massif de cron en formation.

 

 

Ancien lavoir, le bâtiment de l'Harmonie Caecilia d'Izel a été édifié en 1869. Cette construction se singularise par ses allures néoclassiques.

 

 

Elle est décorée d'un petit fronton qui contient une lyre en fer forgé : harmonie oblige.

 

 

L'abreuvoir en façade rappelle quant à lui l'ancienne fonction de ce bâtiment.

 

 

 Nous quittons le village de IZEL en direction de la FRANCE...  En route pour 42 kiomètres....

 

 

 

 

 On a décidé de marcher en short, mais la température est proche de O et il fait frais...  Il faut accélérer pour se réchauffer.

Après quelques kilomètres, nous arrivons à un contrôle-ravitaillement situé à l'abbaye d'ORVAL, je crois voir un mirage, non c'est l'abbaye d'orval, il nous reste plus de 3O km à faire, pas le temps d'en boire une, on estempille notre carte et on quitte cet endroit merveilleux, le temple de la bière, je corrige, de la trappiste, une des boissons préférée des marcheurs.

l Ici, je pose devant l'entrée, je cache ma joie, sachant qu'il me faudra encore plusieurs heures pour la savourer.

 

 

Une longue histoire...
Notre monastère est le fruit d'une longue histoire. Il y a 165 millions d'années, lorsque la mer recouvrait encore nos régions, au fond des eaux se formait déjà la pierre de teinte ocre jaune, dite pierre de France, qui servirait pour la construction du monastère. Il y a quinze mille ans, sous l'effet de la dernière glaciation, se creusait le vallon destiné à accueillir l'abbaye en son sein. Trois mille ans plus tard, les premiers arbres y apparaissaient, pins sylvestres, bouleaux, puis hêtres: toute une forêt que l'homme commença à défricher entre 1800 et 1200 avant l'ère chrétienne. Y a-t-il eu sur ce site quelque habitat humain, un village, avant l'établissement des moines ? Rien ne le prouve dans l'état actuel de nos connaissances. On n'a retrouvé que des tombes mérovingiennes, aux abords de la source.

 

 

Les premiers moines à s'installer à Orval arrivèrent du sud de l'ltalie en 1070. Le seigneur de l'endroit, le comte Arnould de Chiny, les accueillit et leur donna des terres prélevées sur son domaine. L'église et les bâtiments conventuels furent aussitôt mis en chantier.

 

 

Pour des motifs que nous ignorons, ces pionniers se retirèrent après une quarantaine d'années. Othon, fils d'Arnould, les remplaça alors par une petite communauté de chanoines qui put mener à bonne fin les constructions entreprises par leurs prédécesseurs; en 1124, I'église achevée était consacrée par Henri de Winton, évêque de Verdun. Mais les chanoines connurent bientôt des difficultés d'ordre économique. Ce qui les poussa à solliciter leur rattachement à l'Ordre de Cîteaux, alors en pleine expansion. Leur demande fut transmise à saint Bernard, qui accepta, et confia la reprise d'Orval à l'aînée de ses maisons-filles, l'abbaye de Trois-Fontaines en Champagne.

 

 

Le 9 mars 1132, sept moines cisterciens arrivèrent à Orval, avec à leur tête Constantin. Moines et chanoines s'unirent en une seule communauté, et s'employèrent aussitôt à adapter les bâtiments aux usages cisterciens. La nouvelle église fut achevée avant 1200.

 

 

Les cisterciens veillèrent aussi à créer un domaine agricole et forestier, dont l'exploitation leur permettrait de vivre selon leurs observances. Les terres qui entourent immédiatement le monastère sont pauvres et ne conviennent pas à la culture. Dès 1132, les religieux reçurent un petit domaine à une vingtaine de kilomètres de chez eux, à proximité de Carignan ; ce devait être le noyau de leur plus belle "grange", celle de Blanchampagne. Au cours des années qui suivirent, ils reçurent d'autres terres en donation. Parmi elles, il convient de mentionner le groupe de Buré-Villancy, en Meurthe-et-Moselle, qui sera le centre de l'industrie du fer des moines d'Orval.

 

 

Durant cinq siècles, Orval ne connut qu'une existence effacée, semblable à celle de beaucoup de monastères de l'Ordre. Pendant le 12e siècle, I'abbaye paraît avoir été prospère ; dès le milieu du siècle suivant, les calamités seront souvent son lot pour de longues périodes. Elle fut ravagée vers 1252 par un incendie dont les conséquences pesèrent sur la communauté pendant près d'un siècle. Certains bâtiments durent être entièrement reconstruits. La misère fut même un moment si grave que les autorités de l'Ordre de Cîteaux allèrent jusqu'à envisager la suppression du monastère.

 

 

 

Nous quittons ce bel endroit et nous dirigeons vers la frontière Française par les bois...

 

 

Nous passons à côté de ces arbres orné de ces boules de Gui que je trouve assez remarquable...

 

 

Très belle région fort boisée...  superbe temps, le pied pour marcher.

Nous entrons dans la foret communale de PUILLY et CHARBEAUX

 

 

 Premier village Français traversé, MOGUES, sans être trop critiques, ce village n'est pas trop joli...

 

 

 

  

 

Après avoir quitté ce village et après avoir traversé un bois très boueux, nous arrivons dans un splendide petit village Français WILLIERS.

Ici l'ancien lavoir du village réaménagé.
Histoire du village

 

La commune a toujours porté le même nom, mais l'orthographe a varié au cours des siècles. Willare, Vuiliers, Wuilliers, Willieres puis enfin Williers depuis au moins l'époque révolutionnaire.

 

 

Williers a sans doute appartenu au pagus evodiensis puis aux comtés d'Yvois et de Chiny et au duché de Luxembourg.

 

 

Le village a suivi ensuite le sort des autres localités du Pays d'Yvois et a été rattaché à la France en 1659. Jusqu'à la Révolution , Williers appartint au duché et bailliage de Carignan, lequel relevait directement du Parlement de Metz.

 

 

Si nous en croyons A. Hannedouche, pour une raison inexpliquée, Williers aurait observé la coutume de Vitry alors que la majorité des localités du pays d'Yvois suivait celle de Luxembourg dite plus tard de Thionville.

 

 

La voie romaine de Reims à Trèves, venant de Carignan et se dirigeant vers Arlon, passait au pied de l'éperon sur lequel est bâti Williers. En contrebas, à Chameleux, en territoire aujourd'hui belge, ont été dégagés les vestiges d'un important relais routier dont on peu visiter les fouilles. A Williers même, à gauche en entrant dans le village, existent encore les restes d'un mur très solide, vestige d'une ancienne forteresse. Il s'agit sans doute là des restes d'une muraille qui barrait l'entrée du village et qui serait celtique ou gallo-romaine. Williers devenait alors un éperon barré. Par ailleurs, de très nombreuses monnaies romaines ont été trouvées sur le site, il s'agit principalement de pièces du IIIe siècle. Pour l'archéologue belge J. Mertens, Williers fut au Bas-Empire un point stratégique de premier ordre, mais il serait nécessaire d'y entreprendre un programme de fouilles sérieuses.

 

 

Selon A. Hannedouche (voir plus bas bibliographie), Williers aurait été, sous le nom de Willare, une villa regia à l'époque carolingienne.

 

 

Au cours du Moyen Age, le ruisseau de Williers, qui servait de limite, apparaît à plusieurs reprises dans le cartulaire d'Orval mais il n'existe pratiquement pas de renseignements sur l'histoire du village à cette époque.

 

 

Nous arrivons ensuite dans un site de fouille archéologique...

A 4 km au sud de Florenville se trouve le site gallo-romain de Chameleux. A cet endroit passait la chaussée romaine Reims-Trèves, au bord de laquelle, les romains avaient intallé un relais pour accueillir les soldats et les voyageurs. 

 

 

Ce lieu a fait l'objet de fouilles scientifiques et des panneaux didactiques sont installés pour expliquer aux promeneurs la vie en cet endroit à l'époque romaine. 

 

 

Nous arrivons à ce contrôle ravitaillement, nous avons parcouru une trentaine de kilomètres, je décide de faire un petit détour pour photographier ce monument dédié aux soldats de la dernière guerre.

 

 

 

 

 

 

En route vers le dernier contrôle.

Kriek et Zoé sont pressées d'arriver, je leur ai promi une portion de pâté Gaumais...

Dernier contrôle ravitaillement, nous retrouvons DANY et ANNIE, des macheurs du club de IZEL que nous connaissons. Malheureusement Dany s'est blessé au tendon d'achille et ne sait plus faire, pour le moment plus de 2O km... Courage Dany .  Il ne nous reste même plus 3 km.

En route vers le village de IZEL, plus que quelques centaines de mètres et nous arriverons...

Nous passons à proximité de l'église de IZEL.

Nous sommes à la salle où un bon ORVAL est bienvenu.

Ici, je suis à gauche, au milieu WILLY, macheur de (très) longues distances et Bernard un .... bénévole du club de IZEL qui a tenu à poser pour la photo.

En résumé,

Magnifique marche qui nous a fait découvrir une région que nous connaissions peu.

Pour la petite histoire, après quelques ORVAL ,  nous sommes passés par FLORENVILLE où nous avons acheté un pâté Gaumais qui a eu un franc succès.

 http://www.chiny.be/index.php?lg=fpdb/chin_fr

http://www.orval.be/fr/FS_fr.html

http://www.tourisme.fr/office-de-tourisme/mogues.htm

Publié dans MARCHE A PIED

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